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Summary
| Description |
Français : Vase - Charité (2) |
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| Date | ||||
| Source | Hospices civils de Lyon | |||
| Author | Aurélie Troccon et Manon Mauguin | |||
| Other versions |
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| Numéro d'inventaire | 2007.0.2447.M |
| Autres numéros d'inventaire | Inv. 513-2 (série de deux) ; Chambonnet p. 28, n° 38 |
| Domaine | céramique ; hygiène - médecine - santé |
| Domaine interne | céramique pharmaceutique |
| Dénomination | pot ; albarello |
| Techniques et matériaux | faïence (grand feu) |
| Précisions sur le lieu de création, d'exécution | Nevers est le seul centre en France a avoir travaillé sans discontinuer de la fin du XVIe au XIXe siècle. Il existe des liens avéréss entre les centres faïenciers de Lyon, Nevers et d’Italie : tout d’abord, par la présence à Nevers du mécène italien Louis de Gonzague ; ensuite, par la venue à Nevers de Julio Gambin en 1588, qui était à Lyon en 1584 ; enfin, par l’arrivée en France des Conrade. Les trois frères Conrade (Augustin, Baptiste et Dominique) obtiennent en 1603 d’Henri IV le monopole de la fabrication de faïence à Nevers pour trente ans. La production de cette époque est donc franchement marquée par les styles italiens a istoriato, a compendiario ou encore a raffaellesche. Dans les années 1630, le privilège des Conrade s’achève, et plusieurs artisans travaillant pour eux s’installent à leur compte. Ils développent un style vraiment français. Le milieu du XVIIe siècle (sous le règne de Louis XIV) voit l’apogée de la faïence nivernaise. Les décors sont typiquement français, souvent empruntés aux illustrations du roman-fleuve d’Honoré d’Urfé, L’astrée. En même temps, les styles italiens antérieurs sont toujours utilisés. Au XVIIIe siècle, les décors sont moins créatifs, Nevers réutilisant des types déjà connus. A la fin du siècle, Nevers connaît la concurrence de la faïence fine anglaise, obligeant ses artisans à créer des « faïences révolutionnaires » dont les décors se poursuivent jusqu’au XIXe. |
| Précisions dates | entre 1650 ; et 1700 |
| Type, nom d'utilisateur | " |
| Utilisation - Fonction - Destination | L’albarello, de forme cylindrique à fond plat, présente généralement en son milieu un léger étranglement pour faciliter sa préhension. Un parchemin lui sert parfois de couvercle. D'origine moyen-orientale, les albarelli (signifiant en persan “pot à épices”) conservaient aussi bien les médicaments que des sucreries, des confitures ou des épices. Lorsqu’ils arrivent en Europe, on les appelle “pots de Damas”. Ils connaissent des évolutions au cours des siècles, on remarque ainsi que les albarelli de Lyon présentent un profil à double renflement ou double bulbe.
Bien que sans inscription pharmaceutique, c’est un récipient à la fois d’usage pharmaceutique et de montre." |
| Inscriptions - Marques | numéro |
| Précisions inscriptions | numéro 4 (sur étiquette sous le pot) |
| Description en langage naturel | Albarello de forme cylindrique sur fond plat avec une bordure en saillie, biseautée ; ouverture évasée, avec deux renflements dans le haut et le bas.émail blanc-bleuâtre |
| Représentation - Iconographie | paysage ; palmier ; architecture d'habitation ; ornement ; bandeau orn ; en frise ; feuillage orn : filet orn ; chinois |
| Précisions sur la représentation | Décor aéré, spontané, tracé d'un trait fin, de scènes tournantes composées de Chinois et de Chinoises se déplaçant, par groupe de deux, dans un paysage arboré comprenant un dattier, en dessous d'édifices situés sur des terrasses. Dans le renflement du bas, bandeau avec une garniture de feuilles. |
| Dimensions | H. 22,5 cm ; D. 12,5 cm ; VOLUM. 0,0028 |
| N° de renvoi vers autres objets | Série de deux pots identiques (2007.0.2446 et 2007.0.2447) Un albarello semblable, de la collection Chavaillon, apprtenant à la même série, est passé en vente publique à l’Hôtel de vente de Chatellerault les 10 et 11 novembre 2002, cf. catalogue de vente p. 127, n° 266. |
| Unité individuelle ou unité d'ensemble | UI |
| Date d'acquisition | 1936 |
| Type de propriété | propriété de l'établissement public ; ancien fonds ; Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon |
| Nom du photographe | © Musée des HCL, Aurélie Troccon et Manon Mauguin, 2014 |
| Mention du musée | © Musée des Hospices Civils - Lyon, 2007 |
| Institution | Lyon ; Musée des Hospices Civils de Lyon |
| Bibliographie | CHAMBONNET François, Les faïences pharmaceutiques conservées dans les établissements hospitaliers de la région lyonnaise, université de Lyon 1, thèse de doctorat en pharmacie, 1978 (année de soutenance), p. 28, n° 38 |
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