User:Olivier/Worksheet/Religious orders in Tarascon

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Tarascon. Etablissements religieux avant la Révolution : couvents des Templiers, Cordeliers, Dominicains, Observantins, Capucins, Trinitaires, Doctrinaires, Ursulines, Visitandines, Augustines, Bénédictines.

Les Cordeliers furent parmi les premières communauté religieuses à venir s'installer à Tarascon, qui à la Révolution en comptait près d'une quinzaine.

Tarascon, nœud de communication routier, fluvial et ferroviaire, est sévèrement bombardé en 1944 : nombreux hôtels particuliers, couvents et le grand hôpital de la Charité disparurent sous les bombes qui fauchèrent le clocher de l’église Sainte-Marthe.

Augustins

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Chapelle Sainte Anne la Royale des Augustins Déchaussés

[FB] Couvent des Augustins. 43°48′09″N 4°39′30″E / 43.802578°N 4.658225°E / 43.802578; 4.658225 (Couvent des Augustins) Fondé en 1649 par Anne d'Autriche. Devenu un bien National à la Révolution. A partir de 1820 et pendant une vingtaine d'années il a abrité la gendarmerie de Tarascon avant de devenir en partie une hôtellerie puis à nouveau une gendarmerie de 1892 jusqu'au début du XXᵉ siècle. Il a été bombardé en 1944 (bombe tombée à proximité) et les bâtiments ont finalement été démolis. Ensuite Garage Corbessas (ancien maire). Emplacement plus tard du Monoprix/Super U (construit in 1964) et de la sécurité sociale.

[Archives capucines] Detail de l'arrivée de Augustins Déchaussés a Tarascon et opposition des capucins. "Factum du procès intenté par les anciens Religieux de Tarascon, contre le nouveau établissement des RR. PP. Augustins deschaussés".

 
Ancien Couvent des Capucins
 
Ancien Couvent des Capucins

Vestiges du couvent des Capucins XVII°. 1614-1790. Mentionne "a la sortie de la ville".
Chapelle des Capucins @ Avenue du 11 novembre 1918.43°48′27″N 4°39′54″E / 43.807392°N 4.664886°E / 43.807392; 4.664886 (Chapelle des Capucins)

Books
  • Grèzes, Henri de (1891). Archives capucines : province de Provence : le couvent de Tarascon : 1612-1790 (in French). N.-D. de Lérins: Imprimerie M. Bernard.
/Archives capucines [1]
Chapelle Sainte Marthe-Saint Armand des Capucins

JCG 1600 - Église des Capucins : fondation des religieux Capucins dans l'hospice des pestiférés hors la ville, près la porte de la Condamine. L'église des Capucins est bâtie avec les pierres des anciennes chapelles de Saint-Clément et de Saint-Hervan "lesquelles servent plutôt de scandale que pour prier Dieu, où se rassemblent parfois des voleurs ou des malfaiteurs".

  • La première de ces chapelles, datant d'une époque très reculée se trouvait entre Saint-Gabriel et Laurade, le long de l'ancienne route d'Arles à Avignon, à l'angle même formé par la draille du pont du Gros-Buisson qui y aboutit; elle dépendait de Saint-Agricol d'Avignon (fr) qui en retirait la dîme
  • Quant à la chapelle Saint-Hervan elle se trouvait à proximité du pont dit de Cure-Bourse, au quartier Saint-Hervan, entre la route de Boulbon et le lieu-dit "La Brêche".
  • "Ces deux chapelles sont en si mauvais état que les Capucins obtiennent de l'archevêque d'Avignon la permission de les démolir pour en employer les pierres à la construction de leur couvent". Leur église est bâtie sous le titre de Sainte-Marthe.
Richelieu

JCG Le 2 juillet 1642, jour de la Visitation de Notre-Dame, eut lieu la consécration de la chapelle des Capucins; le cardinal de Richelieu en était le parrain; ses armes furent gravées au-dessus de la grande porte de l'église (qui sont "d'or à trois chevrons de gueules"). Le couvent reçut de la Maison du Cardinal un grand cheval pour faire tourner le puits à roue, plus, pour le départ du cardinal, quatre cents livres".

  • [Note: Richelieu was in Tarascon in 1642] Le 10 mars 1642, le Cardinal de Richelieu fait envahir le Roussillon par une puissante armée dont Louis XIII prend le commandement, et commence le blocus de Perpignan, place espagnole. Le cardinal, venu pour suivre les opérations militaires, ne peut parvenir jusqu'à cette ville, retenu à Tarascon par la maladie du 12 juin au 17 août. " Le cardinal se faisait porter par des hommes dans son lit; il passa le Rhône et arriva à Tarascon; le bruit courut alors qu'il était mort, mais il montra ses bras pour détromper le peuple. Dans sa suite, qui était nombreuse, on remarquait le cardinal Mazarin, M. le prince de Bourbon, due d'Enghien qui devint le Grand Condé, et d'autres seigneurs et prélats et d'un grand train. Il logea premièrement à la maison de M. du Puy, prosche le Rhosne, puis à celle de M. Charles de " Frovençal,. escuyer, prosche le chasteau " (détruite par les bombardements de 1944, ainsi que le passage Richelieu qui reliait la place Sainte-Marthe et celle du Château). " Comme Richelieu ne sortait point de son lit, pour pouvoir commodément entrer dans cette maison près du château, on fit un pont de bois qui aboutissait extérieurement de la rue aux fenestres auxquelles on coupa les entre-deux pour le faire entrer couché dans son lit. Et l'on prit la maison contiguë qui est à M. Charles Prémont de Modène, seigneur de Pomérol, pour y loger la plus grande partie de son train, le reste étant logé dans les principales maisons de la ville, qui tenaient à honneur de les avoir. Ce fut là que, venant de Montfrin le 2 juillet, le roi Louis XIII vint visiter son ministre. C'était de Tarascon que le cardinal avait envoyé au Roi, à Narbonne, les preuves du complot contre la sûreté de l'État et la vie du ministre; dans ce complot étaient " compromis le Duc d'Orléans, le Duc de Bouillon, Cinq-Mars, de Thou, Chalais, etc... Deux d'entre eux, Cinq-Mars et de Thou, arrêtés à Narbonne, sont emprisonnés quelques jours au château de Tarascon. Le 2 juillet 1642, jour de la Visitation de Notre-Dame, eut lieu la consécration de la chapelle des Capucins; le cardinal de Richelieu en était le parrain; ses armes furent gravées au-dessus de la grande porte de l'église (qui sont " d'or à trois chevrons de gueules "). Le couvent reçut de la Maison du Cardinal un grand cheval pour faire tourner le puits à roue, plus, pour le départ du cardinal, quatre cents livres ". Le 3 juillet, mort à Coulongne de la reine Marie de Médicis, veuve d'Henri V et mère du roi Louis XIII. Le Cardinal de Richelieu fit faire ses funérailles dans l'église collégiale de Sainte-Marthe. Après avoir séjourné à Tarascon, et y avoir reçu de tous les ordres de la province les honneurs dus à son rang; Richelieu partit sur son lit qu'on sortit par les fenestres et pont de bois, et s'embarqua sur le Rhosne qu'il remonta jusqu'à Lyon et de là à Paris où il se fit porter ". Sur le Rhône " il était enfermé dans une sorte de cage dont on avait fait un appartement somptueux. Il traînait après lui, dans un bateau remorqué par le sien, ses deux prisonniers, Cinq-Mars et de Thou qui furent décapités à Lyon le 12 septembre suivant "
Paintings
Sainte Marthe recevant le Christ à Bethanie
L'Agonie de Sainte Marthe
Les Funérailles de Sainte Marthe

Paintings by Joseph-Marie Vien in Église Sainte-Marthe de Tarascon. Based on the narrative of the Golden Legend, they were initially part of a series (of 8?) painted for the convent of the Capuchins in Tarascon.[1][2]

  • Sainte Marthe recevant le Christ à Bethanie (1747)[3]
  • La résurrection de Lazare (1747)[4]
  • L'embarquement de sainte Marthe (1751)[5]
  • L'arrivée de sainte Marthe en Provence (1748)[6]
  • La prédication de sainte Marthe (1748)[7]
  • L'agonie de sainte Marthe (1748)[8]
  • Les funérailles de sainte Marthe (1748)[9]

pays-arles Hôtel de Ville. Les trois autres toiles proviennent du couvent des Capucins, elles ont été offertes au Père Chérubin de Noves pour son couvent à Tarascon.

Carmes

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L'école du Petit Castelet 43°46′45″N 4°39′33″E / 43.779298°N 4.659212°E / 43.779298; 4.659212 (Petit Castelet)

Notre-Dame du Mont-Carmel du Petit-Castelet

Ce fut au XV° siècle un pavillon de chasse sur une île du Rhône, à 3 km de Tarascon. Fin XIX°, la propriété de 4 ha est offerte aux Pères Carmes qui y construisent un monastère pour accueillir des jeunes jusqu'en 1940. Entre 1940 et 1963, le monastère s'ouvre à des groupes pour des retraites et sessions de spiritualités carmélitaines. En 1963, le Père Marie- Eugène, Provincial de l'Ordre, demande à l'Institut Notre Dame de Vie d'organiser au petit Castelet un internat primaire de garçons.

Cordeliers

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Cloître des Cordeliers
 
Cloître des Cordeliers

Cloître des Cordeliers Renaissance XVI° 43°48′16″N 4°39′27″E / 43.804483°N 4.657524°E / 43.804483; 4.657524 (Cloître des Cordeliers)

Chapelle Saint Laurent des Cordeliers

Les religieux Franciscains, aussi appelés Cordeliers, s'installent à Tarascon au XIIIe siècle, d'abord à la périphérie, puis à l'intérieur des remparts, près de la rue des Halles. Ils construisent leur monastère au XVe siècle à côté de l'église Saint-Laurent, qui s'élève alors à l’emplacement de la place Frédéric Mistral. Les bâtiments sont vendus comme bien national en 1791 et partagés entre plusieurs propriétaires. Aujourd'hui, le cloître des Cordeliers accueille un programme d'expositions autour de l'art et de l'histoire.

pays-arles Les Cordeliers furent parmi les premières communauté religieuses à venir s'installer à Tarascon, qui à la Révolution en comptait près d'une quinzaine. Initialement installés sur l'ile de Jarnègues, il furent contraints d’abandonner les lieux, par trop insalubres (sujets à de fréquentes inondations...) En 1362, les franciscains - également désignés sous le nom de "cordeliers" en référence à la corde nouée avec laquelle ils ajustaient leur tunique - sont donc autorisés à s’établir intra-muros, tout près de la rue des halles. L’église Saint-Laurent est investie par l’ordre, qui lui adjoint vers 1550 un cloître de style Renaissance. Les moines y demeureront jusqu’à la Révolution, période à laquelle le couvent est vendu comme bien national. La ville rachète l’ensemble en 1861 pour y établir un crèche, dont la direction sera confiée aux bonnes-soeurs de Notre-Dame-l’Auxiliatrice. Jusqu’en 1982, il conserve cette fonction. Actuellement, la galerie du cloître abrite des expositions.

On accède au cloître par une porte ancienne donnant sur la Place Frédéric Mistral au dessus de laquelle se dessine une croix portant les initiales N.D.A. (Notre-Dame-Auxiliatrice) On pénètre alors dans une salle toute simple avec plafond en bois. On suppose que cette pièce, éclairée par une fenêtre à petits carreaux, était peut-être le parloir du couvent. On découvre 3 galeries s’ouvrant sur un préau par de larges arcades en ogive. Dans la galerie septentrionale, on remarque l’encadrement de deux arcades constitué par de riches guirlandes représentant les fruits de Provence. Dans les trois galeries, on compte dix clés de voûte ayant soit un écusson, soit un motif ornemental. Les chapiteaux portent une décoration plus recherchée avec un décor antiquisant : oves, rais de cœur. Aujourd’hui, n’apparaît qu’une partie du bâtiment originel qui correspond à un peu plus de la moitié de sa surface véritable. Initialement de forme carrée, il comportait vingt travées ; aujourd’hui douze seulement sont visibles car les autres ont été désaffectées, transformées en maisons d’habitation (parties vendues comme "bien national").

JCG 1250 - Cloîtres des Cordeliers : En 1250, les Pères Cordeliers fondent leur couvent près la porte Madame (actuellement place F. Mistral); leur premier établissement était en Jarnègues.

Doctrinaires

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Dans la cour du lycée Daudet : ancien portail du collège des Doctrinaires XVII°, transformé en monument commémoratif des élèves et enseignants tués au cours des différentes guerres du XX°.

43°48′19″N 4°39′23″E / 43.805366°N 4.656370°E / 43.805366; 4.656370 (Collège des Doctrinaires)
Chapelle du Collège des Doctrinaires (démolie en 1934)

Depuis 1644, la ville de Tarascon possédait un établissement d'enseignement secondaire : le collège des Doctrinaires. Ce dernier occupait l'ancienne « Osta del Commun » puisqu'il avait investi, en 1653, les locaux laissés vacants depuis qu'un nouvel hôtel de ville avait été construit sur la place du marché. Le collège des Doctrinaires était situé derrière l'église Sainte-Marthe.

Le 26 janvier 1930, un mouvement se produit dans les bâtiments. Le maire, Georges Laffont, contacte le service architecture du département des Bouches-du-Rhône afin de procéder à un examen attentif de l’édifice. Le verdict est sans appel : il faut étayer d’urgence, démolir immédiatement la partie qui menace ruine et, à terme, l’ensemble des bâtiments. L’entrepreneur beaucairois Charles Vidal est chargé des travaux de sécurisation.[2][3]

Lycee Alphonse Daudet. Suite à l'effondrement des anciens bâtiments du collège de Tarascon en janvier 1930, un nouvel établissement est construit entre 1935 et 1936 dans le quartier des Casernes, sur des terrains spécialement acquis par la municipalité en 1932, selon les plans de l'architecte en chef du département des Bouches-du-Rhône, Gaston Castel (1886-1971), et son adjoint Henri Lyon.

Dans la cour du lycée Daudet : ancien portail du collège des Doctrinaires XVII°, transformé en monument commémoratif des élèves et enseignants tués au cours des différentes guerres du XX°. Monument élevé le 30 mai 1937.

Entre 1966 et 1967, une Maison des impôts est construite à Tarascon, place de la Concorde, sur le site de l'ancien collège, à proximité de l'église Sainte-Marthe, selon les plans des architectes de l'agence arlésienne Van Migom-Pélissier (Jacques Van Migom, Jean Pélissier, Michel Van Migom). L'architecte tarasconnais Marcel Guesnot intervient en tant qu'architecte d'opération, c'est-à-dire qu'il prend en charge la conduite du chantier. Adresse: 2-3 place de la Concorde. Longe la Rue de l'Ancien College.


Hercule Audiffret (WIP) (15 May 1603 in Carpentras - 16 April 1659 in Paris) was an orator and superior of the Congrégation des Doctrinaires. He was the maternal uncle of Esprit Fléchier, whom he be brought up Esprit Fléchier in Tarascon.


Esprit Fléchier was born at Pernes-les-Fontaines, in today's département of Vaucluse, in the then Comtat Venaissin. He was brought up at the Collège of Tarascon[10] by his uncle, Hercule Audiffret, superior of the Congrégation des Doctrinaires.

Fléchier entered the Congrégation des Doctrinaires as a novice on 25 August 1647 in Avignon, and pronounced his vows on 30 August 1648. At the age of 17, he went to teach humanities during four years in Tarascon and in Draguignan. He then moved to Narbonne, where he taught and stayed for six years until mid-1659.[10]

Dominicains

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Ancienne église des Dominicains (théâtre municipal)
 
Ancienne église des Dominicains (théâtre municipal)

43°48′15″N 4°39′35″E / 43.804161°N 4.659834°E / 43.804161; 4.659834 (Théâtre de Tarascon)
Le couvent dominicain de Tarascon fut fonde en 1260.[4] (p.133)

Chapelle Saint Jean-Baptiste des Prêcheurs

Le théâtre de Tarascon a été aménagé dans l'église Saint-Jean-Baptiste, vestige de l'ancien couvent des Dominicains. Établis près de la porte Saint-Jean à partir de 1360, les Frères de l'ordre de saint Dominique édifient un ensemble conventuel, dont l'église est consacrée en 1499. Vendus lors de la Révolution française en 1791, les bâtiments sont en partie détruits ou réutilisés en granges. La Ville de Tarascon en rachète une partie en 1825 afin d'aménager une salle de spectacle. Celle-ci est ravagée par un incendie en 1884, puis remplacée par l'actuel théâtre dans les années 1885-1900. Le théâtre de Tarascon est protégé au titre des monuments historiques depuis 1980. Adresse : Théâtre municipal; 4 Rue Eugène Pelletan 13150 Tarascon.

pays-arles Le théâtre municipal est, sans conteste, un joyau de l’architecture néo-baroque italienne. La scène a pour cadre l’abside de l’ancienne église des Dominicains.

C'est dans la seconde moitié du 15e siècle que les Dominicains, abandonnant l'île de Jarnègues, trop souvent inondée, se fixèrent à Tarascon. Ils reçurent la Chapelle Saint-Jean qu'ils transformèrent en une très belle église, consacrée le 21 avril 1499.

Pendant la révolution, le couvent fut partiellement mis en vente. Plusieurs propriétaires devaient se succéder jusqu’en 1825, date à laquelle la Commune, avec l’accord de Charles X, racheta l’église pour en faire un théâtre.

Victime d'un incendie, il fut reconstruit en 1888. La façade, complètement refaite, fut ornée d’un superbe fronton représentant une lyre soutenue par deux anges, œuvre du sculpteur tarasconnais Jean Barnabé AMY. Le théâtre fut fermé à nouveau en 1963, pour des raisons de sécurité, la voûte de la chapelle menaçant de s’effondrer. Restauré en 1991 dans son style d’origine et équipé de moyens techniques modernes, il offre une programmation très éclectique.

pays-arles La Porte Saint-Jean. Du XIVe siècle, elle tire son nom de la petite chapelle Saint-Jean-Baptiste qui se situait dans le voisinage et qui fut par la site agrandie et transformée en église par les Dominicains qui s’y étaient établis.

JCG 1220 - Templiers, Trinitaires et Dominicains : Les religieux Trinitaires succèdent aux Templiers dont la maison se trouve dans la rue du Temple (actuellement rue du Prolétariat). A leur tour, en 1233, les Dominicains s'établissent dans l'île de Gernica (aujourd'hui quartier Jarnèques); leur communauté va ensuite, en 1245, s'installer dans leur monastère, près la porte Saint- Jean Baptiste hors d'atteinte des crues du Rhône.

JCG Par une ordonnance municipale du 10 août 1825, Charles X approuve la décision du conseil municipal concernant l'acquisition d'un terrain et d'une église ayant appartenu aux Dominicains afin d'y établir une salle de spectacles. Inauguré en 1828, détruit par un incendie dans la nuit du 16 avril 1884, ré ouvert en 1888, il connut une longue période d'abandon au XXème siècle. Aujourd'hui restauré il a retrouvé une pleine activité.

Jean-Esprit Isnard

Jean-Esprit Isnard, organier. Né de Claudia Marmillot et Florent Isnard à Bédarrides dans le Vaucluse où il est baptisé le 22 janvier 1707, il était frère convers dominicain du couvent de Tarascon où il fut enseveli le 16 mars 17812.

Hospitaliers

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JCG 1359 - Château de Lansac : une Ordonnance du Roi Louis Comte de Provence et de la reine Jeanne, à la réquisition des habitants de Tarascon, contenant des plaintes contre les "Hospitaliers qui avaient fait bâtir un château à Lansac, ordonne à ses officiers d’informer et de faire démolir le dit château. Du 3 novembre 1359. (Livre rouge, Arch. de Tarascon AA 9 F° 222 V°).

Observantins

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Ancien Couvent des Observantins
 
Ancien Couvent des Observantins in 2019

43°48′09″N 4°39′20″E / 43.802482°N 4.655622°E / 43.802482; 4.655622 (Ancien Couvent des Observantins)
Couvent des frères mineurs de la Régulière Observance (XVIIe-XXe) Patrimages

Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance

Le couvent des Observantins. Tarascon, 16 bis place Alexandrine Brémond. Rapport de fouilles

[5] [6] Réalisée préalablement à la construction d'un programme immobilier, l'opération archéologique portant sur la partie nord-ouest de l'enclos conventuel des frères Observantins de Tarascon, a permis de restituer l'organisation architecturale et l'histoire dun monument jusqu'alors méconnu.

Au cours de la seconde moitié du XVIIe s., les frères de l'Observance de Tarascon implantent leur nouveau couvent sur la rive du Rhône, à lextérieur de l'enceinte urbaine, à proximité de la porte Madame et du point de franchissement du fleuve. Leur domaine est constitué de deux espaces : au nord, l'espace conventuel regroupant l'église et des bâtiments disposés autour du carré claustral et au sud, un grand enclos entouré de greniers ou magasins, d'écuries, d'une forge et d'un bûcher, autour d'un jardin planté darbres fruitiers. Dans l'angle nord-est de lenclos, l'église conventuelle présente un plan allongé et orienté. L'architecture est constituée de volumes simples : grande nef rectangulaire, sur laquelle souvrent les chapelles latérales, disposées dun seul côté, massif quadrangulaire de l'avant-choeur prolongé par une abside constituant le choeur liturgique où devait s'élever le maître-autel. A l'est, le choeur a été détruit après la Révolution.

Les bâtiments destinés à la vie quotidienne des frères forment trois ailes en retour d'équerre autour des trois autres côtés du carré claustral. Les structures ont été édifiées sur d'importants massifs de fondations implantés dans des tranchées excavées dans des niveaux d'alluvions antérieurs.

Au centre de l'enclos, le cloître adopte un plan rectangulaire entouré de galeries, présentant une ordonnance irrégulière. La galerie orientale comportait sept travées alors que les trois autres n'en comptent que six. Des portes, ménagées dans les murs périphériques, mettaient le préau en communication avec les différentes parties du couvent et avec l'extérieur sur ses quatre côtés.

L'église et le couvent des Observantins se rattachent au style gothique moderne, caractérisé par l'emploi dun répertoire de formes architecturales anciennes présentant une unité de volume, un extrême dépouillement ornemental et de grandes surfaces murales laissées nues. Ce choix correspond à la volonté des religieux de maintenir les prescriptions de la règle de saint François en affirmant l'ancrage des frères de la Régulière Observance dans la maintenance des principes de pauvreté fondateurs de l'Ordre franciscain. Il pourrait s'agir également d'un parti économique confiant la réalisation à des praticiens compétents, ainsi que de l'observation et de l'imitation des chantiers locaux précédents. Ce type d'édifice est, régionalement, peu représenté et reste encore mal connu.

Observentins 2

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Couvent des Observantins aka. Couvent de la Motte.
Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance de la Motte (ruinée) (43°49′36″N 4°42′09″E / 43.826775°N 4.702511°E / 43.826775; 4.702511 (Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance de la Motte))
Entre le canal des Alpines et la voie ferree.

Pénitents

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Cinema REX, ancienne Chapelle Saint Jean-Baptiste des Pénitents Noirs.
  • Trois confréries d'hommes étaient établies à Tarascon :[11]
    • Les « Pénitents noirs » (1527), sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, chapelle située dans la rue Saint-Nicolas (rue Monge actuelle). (cinema Rex) 43°48′23″N 4°39′39″E / 43.806502°N 4.660747°E / 43.806502; 4.660747 (Cinema Rex)
    • [AVT No. 13 Louis Renard] Archives Paroissiales. Le Conseil Municipal dans sa séance du 14 Septembre 1907 décide la fermeture de la Chapelle des Penitents noirs. Cette chapelle située Rue Monge a été transformée en salle de spectacles.
      • Chapelle Saint Jean-Baptiste des Pénitents Noirs
    • Les « Gris » (1536) (dite aussi « des Battus », confrérie des Cinq-Plaies) avaient leur siège dans l'église des Cordeliers (crèche municipale actuelle) [note: at the time of the publication of the book, 1977].
      • Chapelle des Cinq-Plaies du Christ des Pénitents Gris (Archives Municipales)
    • Les « Blancs », « sous le nom de Jésus » érigée d'abord chez les Trinitaires (1537) puis chez les Dominicains (vers 1559) près la porte Saint-Jean.
      • Chapelle des Pénitents Blancs des Prêcheurs (détruite à la Révolution)
  • Les confréries de pénitents de Tarascon ont été créées au 16eme siècle : Blancs (créée entre 1525 et 1559), Gris (1560), Noirs (1568). Leur essor fut lié à une opposition au protestantisme.[7]

Templiers

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Rares vestiges de l'ancien couvent des Trinitaires, quartier Condamine, occupé antérieurement par les Templiers.

pays-arles Porte de la Condamine. La ville médiévale était ceinturée de remparts, lesquels étaient percés de 4 portes secondaires et 3 principales, dont la Condamine au nord-est. C’est dans ce quartier, jadis situé extra-muros, que s’établirent à la fin du 12° siècle, les Templiers. Après la suppression de leur ordre en 1312, la ville s’agrandit, notamment vers l’est. A cette époque, la ville est cernée d’eau, avec le Rhône à l’est, la brassière du Rhône au nord et les marécages au sud.

[8] 1220 - Templiers, Trinitaires et Dominicains : Les religieux Trinitaires succèdent aux Templiers dont la maison se trouve dans la rue du Temple (actuellement rue du Prolétariat). A leur tour, en 1233, les Dominicains s'établissent dans l'île de Gernica (aujourd'hui quartier Jarnèques); leur communauté va ensuite, en 1245, s'installer dans leur monastère, près la porte Saint- Jean Baptiste hors d'atteinte des crues du Rhône.

Trinitaires

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Hôtel de Mauléon.

Rares vestiges de l'ancien couvent des Trinitaires, quartier Condamine, occupé antérieurement par les Templiers.

Chapelle de la Très Sainte Trinité des Trinitaires
Hôtel de Raoulx-Mauléon, XVIIème siècle (n°18, rue Jean Jaurès)

Hôtel de Mauléon XVII° (IMH – 0-2-1995), dit aussi hôtel Charles-de-Raoulx, 13 bis rue Arc-Mauléon, rue de la Raison, rue Jean-Jaurès. (43°48′27″N 4°39′44″E / 43.807572°N 4.662103°E / 43.807572; 4.662103 (Hôtel de Mauléon)) Mitoyen du couvent des Trinitaires : escaliers et décors, cheminées, plafonds peints, dépendances (Sous-Préfecture au début XIX°).

pays-arles Situé non loin de la porte Condamine, sur le cours Jean Jaurès, cet hôtel porte le nom de la famille qui l’occupera au 19ème siècle. Il a été construit en partie sur les lieux de l’ancien couvent des Trinitaines pour la famille de Raoulx, connue dès le 15ème siècle.

JCG 1220 - Templiers, Trinitaires et Dominicains : Les religieux Trinitaires succèdent aux Templiers dont la maison se trouve dans la rue du Temple (actuellement rue du Prolétariat). A leur tour, en 1233, les Dominicains s'établissent dans l'île de Gernica (aujourd'hui quartier Jarnèques); leur communauté va ensuite, en 1245, s'installer dans leur monastère, près la porte Saint- Jean Baptiste hors d'atteinte des crues du Rhône.

JCG Construction, à la Condamine, de l'église des Pères Trinitaires.

JCG Hotel de Ville. Construit en 1648. Le 4 août 1644 furent achetés des immeubles situés sur la place du Marché afin d'y construire l'Hôtel de Ville. Le projet fut dessiné par le frère Darmin, religieux de la Trinité.

[Les Hôtels particuliers] Sept travées sur rue composent l'ensemble imposant de cet hôtel, construit sur l'ancien couvent des Trinitaires, au début du XVIIème siècle : chaque fenêtre est ornementée de frontons brisés décorés de mascarons et de riches feuillages d’acanthes. Le nom de Mauléon est celui de la dernière famille propriétaire du bâtiment avant la Révolution.

[Belles Demeures] 17. Hôtel Charles de Raoulx dit aussi de Mauléon, de Lacroix. XVème - XVIIème siècle. 8, rue Jean Jaurès
Sept travées sur rue composent l’imposante façade de cet hôtel particulier construit sur l’ancien couvent des Trinitaires. Édifié au XVème siècle puis réaménagé par Charles de Raoulx, dit le Chevalier, au XVIIème siècle, cet ensemble impose son style original, mêlant éléments renaissants et maniéristes. Le nom de Mauléon est celui de la dernière famille propriétaire du bâtiment avant la Révolution.

Ursulines

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Ancien couvent des religieuses Ursulines, Place Crémieux. Anciennement Place Pie.
 
Ancien couvent des religieuses Ursulines, Rue Mondge.
 
Baldaquin in Église Saint-Jacques, originally from ouvent des Ursulines.

Ancien couvent des Ursulines, place Pie : vestiges notables ; la place Pie occupe l'ancienne cour du couvent. 43°48′23″N 4°39′37″E / 43.806383°N 4.660199°E / 43.806383; 4.660199 (Couvent des Ursulines)

Église Saint-Jacques: baldaquin et orgues XVII° en bois doré proviennent du couvent des Ursulines.[citation needed]

  • [FB]

Après la mort de son fils Bertrand II survenue, en 1090, et pour le repos de l'âme de ce dernier inhumé en l'abbaye Saint-Pierre de Montmajour, la comtesse Stéphanie (data), veuve du comte Jaufre Ier, a cédé à l'abbaye Saint-Victor de Marseille des terrains qu'elle possédait à Tarascon extra muros afin d'y faire édifier un monastère, un hospice et un cimetière en l'honneur de saint Nicolas. En voyage en Provence et sur le chemin de Clermont d'où il a prêché la première croisade deux mois plus tard, le pape Urbain II s'est arrêté à Tarascon et a béni les terrains destinés à ces fondations.

Ce monastère occupé par les religieux de Saint-Victor a été ensuite confié à la gestion des Templiers, avant que les Bénédictins le réoccupent à la chute de l'Ordre du Temple au début du XIVᵉ siècle. Après le départ des Bénédictins en 1386 le monastère passe aux Bénédictines de Saint-Honorat qui l'ont, à leur tour, cédé en 1636 aux Ursulines.

A Tarascon, en 1616 ou 1617, Marguerite Lieutaud crée seule une domus congregationis virginum Sanctae Ursulae que l'archevêque d'Avignon, Mario Filonardi [fr], visite dix ans plus tard [19]. Elle lui déclare que ses compagnes suivent les régulas Sanctae Ursulae, prescriptas a sancto Carlo. (...) Addiscunt doctrinam christianam et legere et se confessent à un père franciscain. Mgr Filonardi décrète qu'il faut lui présenter les règles intra duos menses et se confesser désormais à un prêtre de l'église Saint-Jacques. Cette installation spontanée disparaîtra dans des conditions inconnues et ce n'est qu'en 1637 qu’Arles installera ex nihilo un couvent à Tarascon.

19. Le compte rendu en latin de cette visite pastorale du 26 mai 1626 est conservé aux Arch. dép. des Bouches-du-Rhône, 1 G 302, fol. 164.
  •   De Pommereu, Marie. Les Chroniques de l'ordre des Ursulines, recueillies pour l'usage des Religieuses du mesme Ordre, par M.D.P.U., 2 t., Paris, 1673. pp. 339-340

TARASCON. Cette année [1637] la ville de Tarascon en Provence, obtint des Ursulines , selon qu'elle les avoit beaucoup demandées à la M. Rampale, Superieure d'Arles ; laquelle, avant son trépas , recommanda cet établissement à ses Filles , avec asseurance que Dieu y seroit bien servi . Peu aprés la mort , toutes les expeditions necessaires ayant esté obtenuës , douze Ursulines , desquelles onze estoient Professes d'Arles , & la douzième de S. Remy , partirent d'Arles , allerent par eau à Tarascon , & portées d'un vent favorable , aborderent le mesme jour à cette Ville , où bon nombre de Dames & de Demoiselles les attendoient . Messieurs du Chapitre , Magistrats , & Consuls , tout le Clergé & les Ordres Religieux les conduisirent processionnellement à l'Egliſe de Sainte Marthe , qui estoit tres - bien parée , le Saint Sacrement exposé , & la Châtre de la Sainte sur l'Autel ; ce qui ne se pratique qu'aux celebritez extraordinaires . On chanta un Hymne avec les Orgues & la Musiquc ; & enfin on mena ces bonnes Religieuses en Procession generale avec le S. Sacrement porté par le Sieur Official , jusqu'à l'ancienne Eglise de S. Nicolas , qui se trouva dans l'enclos de la maison qui leur estoit preparée . Depuis , cette sainte famille s'est peuplée par la reception de quantité de Demoiselles pour estre Religieuses , ou Pensionnaires ; & les exercices de l'Institut s'y pratiquent avec profit , louange , & edification .

En 1657, les religieuses Ursulines créent, dans l'ancienne gâche de Saint-Nicolas, une maison pour l'instruction gratuite des jeunes filles. Ce couvent est installé sur les bâtiments de l’ancien hôpital Saint-Nicolas, du XIème siècle, destiné à l’accueil des pauvres et aux soins des malades.

L'ordre des Ursulines, de leur première appellation « La Compagnie de Sainte-Ursule », fut fondé en 1535 à Brescia, en Italie, par sainte Angèle Mérici. Spécialisé dans l'enseignement pour jeunes filles, l'ordre arrive en France au XVI° et s'installe dans le Comtat Venessain ainsi qu'à Bordeaux.

La place Pie est ainsi dénommée en souvenir du passage du pape Pie VII - le même pontife qui canonisa Angèle Mérici (fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule) - après sa libération par Napoléon. La place Pie était la cour intérieure du couvent des Ursulines.

Visitandines

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Monastère de Visitandines au Petit Castelet

Abbaye de Frigolet

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Frigolet Abbey

Frigolet Abbey. L'abbaye Saint-Michel de Frigolet, prieuré au IX° de l’abbaye de Montmajour, puis aux Chanoines de Saint-Augustin. Source miraculeuse à l’origine de pèlerinages. Abbaye de Prémontrés

Abbaye de Prémontrés Saint-Michel de Frigolet, haut-lieu spirituel dès le haut moyen-âge.

Église Saint-Michel de l'Abbaye Saint-Michel-de-Frigolet.43°51′32″N 4°43′40″E / 43.858843°N 4.727879°E / 43.858843; 4.727879 (Église Saint-Michel de l'Abbaye Saint-Michel-de-Frigolet)

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Abbaye Saint-Honorat (Bénédictines)

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Abbaye Saint-Honorat.
 
The friese on the entablature of the facade of Abbaye Saint-Honorat features triglyphs and metopes decorated with bucrania.
 
The friese on the entablature of the facade of Abbaye Saint-Honorat features triglyphs and metopes decorated with bucrania.
 
Remains of Abbaye Saint-Honorat.

Ancienne abbaye Saint-Honorat XIV°, XV°, XVII° (IMH – 19-4-1961), vestiges boulevard du Château : restes du cloître, portail sur la rue décoré d’une frise montrant des bucrânes, galerie reliant le portail au cloître ; abside de la chapelle et ses 3 absidioles. 43°48′23″N 4°39′21″E / 43.8063°N 4.6557°E / 43.8063; 4.6557 (Abbaye Saint-Honorat)

Abbatiale Royale Saint Honorat et Sainte Marie


pays-arles L'abbaye Saint-Honorat de Tarascon est fondée suivant la volonté d’un laïc, Rostaing de Gantelme : celui-ci ayant réchappé en 1282 du massacre des Vêpres siciliennes, échoua tandis qu’il fuyait la côte italienne sur les îles de Lérins qui font face à la ville de Cannes. S’y trouvait alors établi un monastère clunisien fondé par Honorat d’Arles au V° siècle : Rostaing de Gantelme fît le serment de fonder un monastère bénédictin pour témoigner au ciel sa gratitude. Il ne devait pas tenir sa promesse : elle ne sera exécutée qu’en 1352 par son petit fils Jean, sénéchal de Provence. Les Bénédictines de Tarascon sont placées sous la tutelle du monastère de Lérins et Jean Gantelme leur cède le domaine de Campredon sur le territoire de l’actuelle Saint-Pierre de Mézoargues, propriété qu’il tenait de la reine Jeanne. Sur les 30 moniales qui habitaient Saint-Honorat, Gantelme stipula que 15 au moins devaient être issues de familles tarasconnaises et admises gratuitement. La première abbesse fut donc Béatrix d’Albe de Roquemartine, membre d’une illustre famille locale. Le "Grand Couvent", ainsi que l’on désignait généralement Saint-Honorat, ne cessa de fonctionner qu’à la Révolution (1790).

Depuis la rue, n'est plus visible que le portail principal de l'abbaye. C’est, face au château, une curieuse façade, haute et très étroite : deux pilastres à chapiteaux ioniques encadrent une ouverture en cintre surbaissé. Au-dessus de celle-ci, sont percées deux hautes baies rectangulaires. La façade est délimitée sur les côtés par deux pilastres monumentaux supportant un imposant fronton triangulaire cerné d’une corniche à très large débord. La frise de l'entablement alterne triglyphes et métopes ornées de bucranes.


JCG 1352 - Abbaye de Religieuses: Jean Gantelmi seigneur de Châteaurenard et de Romanil était sénéchal de Provence sous la reine Jeanne 1ere. Il fonde à Tarascon en 1352 et bâtit en 1358, en face du château, une abbaye de religieuses sous le titre de Sainte-Marie et Saint- Honorat. Jean Gantelmi leur donne tout ce qu'il possède à Boulbon et Mézoargues, et spécialement le fief de Campredon; ces territoires ne sont alors qu'un vaste marécage; les religieuses les dessèchent et font creuser le fossé d'écoulement depuis Campredon-Vieux (Boulbon) et passant dans le territoire de Mézoargues; ce fossé appelé plus tard " la Brassière " assèche tous les marais de Mézoargues et de Boulbon, leur donnant leur fertilité.


[FB] Une religieuse du couvent de Saint-Honorat, fondé en 1358 par Jean Gantelmi, seigneur de Châteaurenard, de Romanin et de Boulbon devenu, sous le règne de la reine Jeanne, Grand Sénéchal de Provence. Le couvent porte comme armoiries « 𝘥𝘦 𝘨𝘶𝘦𝘶𝘭𝘦𝘴, 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘰𝘳 ».

Cette fondation en face du château des comtes de Provence est une sorte d'ex-voto de son grand-père Rostang († 09/02/1202) envers les moines de Lérins. Rostang, sa femme et ses trois fils ont pu échapper au massacre 75 ans plus tôt lors des Vêpres Siciliennes et avaient été accueillis par les moines de l'abbaye de Lérins, fondée par Honorat d'Arles. En reconnaissance il avait fait le vœu en 1282 de fonder à Tarascon un couvent placé sous le vocable du même saint, ce qu'a accompli Jean Gantelmi.

Jean a donc fondé ce monastère en 1358, un couvent féminin suivant la règle de saint Benoît, il a fixé le nombre de religieuses à 30, sous l'autorité d’une abbesse qu'elles élisaient elles-mêmes, puis qui a été à partir de 1717 de nomination royale. Le fait pour ce couvent d'être dirigé par une abbesse et non une simple prieure lui a conféré ipso facto le rang d'abbaye. Les religieuses étaient administrées par quatre moines de Lérins puisque le monastère dépendait de l'abbé de Lérins. Parmi les premières moniales à rejoindre le nouveau couvent, on retrouve celles de l'ancienne abbaye Saint-Césaire d'Arles. Les religieuses de Saint-Honorat étaient souvent issues des nobiles et près de la moitié d'entre elles était issu de familles tarasconnaises, dans l'acte de fondation du couvent Jean Gantelmi avait stipulé que quinze d’entre elles au moins devaient être prises dans les familles tarasconnaises et admises gratuitement.

D'après Claude Roux, on peut dresser une liste de l'identité des abbesses depuis la fondation du couvent jusqu'au milieu du XVᵉ siècle

1358-1390 : Béatrice d'Albe
1390-1398 : Gantelma d'Albe de la famille de Roquemartine (nièce de la précédente)
1398-1411 : Silette Isnard
1411-1418 : Marquisa Gantelme
1418-1438 : Silette Aycard
1441-1449 : Catherine de Soumabre
1449-1457 : Delphine de Sabran
1457 : Catherine de Saint-Michel
1459-1465 : Poncette de Dieuleveux
1465-1467 : Tidola Jauquina
1467-1487 : Jeanne de Barbentane

L'abbaye était richement dotée de revenus venants de Tarascon et d'Arles, ainsi que de trois terres seigneuriales avec juridiction, droits et privilèges. Jean l'avait notamment dotée du domaine de Campredon (Mézoargues), fief qu'il tenait lui-même de la reine Jeanne. Ces terres marécageuses ont par la suite été asséchées par les religieuses qui les ont ainsi rendues fertiles, elles y ont également fait creuser un fossé depuis Boulbon et passant par Mézoargues, appelé plus tard la Brassière.

En 1363, sur l’autorisation d'Urbain V, il a également fondé un monastère masculin composé de 20 moines dans l'église Saint-Nicolas, monastère régit par le même prieur que celui de Saint-Honorat. Il leur a donné, ainsi qu’aux moniales, tous ses biens. Le monastère masculin n'a en revanche que peu duré, il a été supprimé en 1386. À sa mort, Jean Gantelmi a été enterré dans l'abside de la chapelle de Saint-Honorat avec sur sa tombe une inscription indiquant : « 𝘊𝘪-𝘨𝘪̂𝘵 𝘭'𝘪𝘭𝘭𝘶𝘴𝘵𝘳𝘦 𝘑𝘦𝘢𝘯 𝘎𝘢𝘯𝘵𝘦𝘭𝘮𝘪, 𝘴𝘰𝘭𝘥𝘢𝘵 𝘯𝘢𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘢𝘪𝘯, 𝘴𝘦́𝘯𝘦́𝘤𝘩𝘢𝘭 𝘥𝘦 𝘗𝘳𝘰𝘷𝘦𝘯𝘤𝘦, 𝘴𝘦𝘪𝘨𝘯𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘉𝘰𝘶𝘭𝘣𝘰𝘯, 𝘧𝘰𝘯𝘥𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘤𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘢𝘴𝘵𝘦̀𝘳𝘦. 𝘐𝘭 𝘮𝘰𝘶𝘳𝘶𝘵 𝘭𝘦 6 𝘮𝘢𝘪 1375. 𝘘𝘶𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘢̂𝘮𝘦 𝘳𝘦𝘱𝘰𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘢𝘪𝘹. 𝘈𝘮𝘦𝘯 ».

La communauté de moniales de Saint-Honorat a été marquée par plusieurs troubles. Au XVᵉ siècle déjà, en raison de conflits internes les autorités de la ville ont dû la rattacher à l'église Sainte-Marthe entre 1444 et 1448 afin de pouvoir en assurer la gestion par le conseil de ville.

En 1535 les religieuses ont été soupçonnées d'hérésie, l'abbé Denis Faucher a été chargé de remettre de l'ordre à tout cela, mais n’y parvenant pas, il a fait appel au cardinal Jean du Bellay alors évêque de Paris, celui-ci n'obtenant pas de meilleurs résultats. C'est François Iᵉʳ – qui était déjà venu au couvent à son retour de Marignan en 1516 – qui, deux ans plus tard, a alors dû intervenir.

On sait également d'après Brantôme dans son 𝘙𝘦𝘤𝘶𝘦𝘪𝘭 𝘥𝘦𝘴 𝘋𝘢𝘮𝘦𝘴 de 1560 que Marguerite de Clermont-Tallard, sœur de la duchesse d'Uzès et qui avait été abbesse du couvent, a quitté la religion pour se marier : « 𝘑’𝘢𝘺 𝘤𝘰𝘨𝘯𝘦𝘶 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘣𝘣𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘦 𝘛𝘢𝘳𝘳𝘢𝘴𝘤𝘰𝘯, 𝘴œ𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘮𝘢𝘥𝘢𝘮𝘦 𝘥’𝘜𝘴𝘦𝘻, 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘮𝘢𝘪𝘴𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘛𝘢𝘭𝘭𝘢𝘳𝘥, 𝘲𝘶𝘪 𝘴𝘦 𝘥𝘦́𝘧𝘳𝘰𝘲𝘶𝘢 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘭𝘪𝘨𝘪𝘰𝘯 𝘦𝘯 𝘭’𝘢𝘢𝘨𝘦 𝘥𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘪𝘯𝘲𝘶𝘢𝘯𝘵𝘦 𝘢𝘯𝘴, 𝘦𝘵 𝘴𝘦 𝘮𝘢𝘳𝘪𝘢 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥 𝘊𝘩𝘢𝘯𝘢𝘺 𝘲𝘶’𝘰𝘯 𝘢 𝘷𝘦𝘶 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥 𝘫𝘰𝘶𝘦𝘶𝘳 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘶𝘳 ».

En 1598 également, la nouvelle abbesse, Anne Leclerc, souhaitait diriger plus fermement le couvent, ce que n'ont pas apprécié les moniales qui l'ont jeté dehors. Anne Leclerc est alors revenu par la force en 1604, accompagnée de Barthélemy Camelin, l'évêque de Fréjus. Celui-ci a été contraint de faire enfoncer la porte du monastère pour la rétablir à la tête du monastère.

Succédant à Gabrielle de Salignac de la Mothe Fénelon, Marie Sybille de Merles de Beauchamp, issue d’une famille de la noblesse avignonnaise, a été la 31ᵉ et dernière abbesse du « Grand Couvent », comme il était alors appelé. Elle a été nommée par Louis XV le 4 mars 1770. C'est le 26 mai de la même année qu'elle a été intronisée par Joseph Chabert, représentant de Francesco Maria Manzi, l'archevêque d’Avignon, en présence des autorités de la ville. Dans la chapelle abbatiale elle s'est vu remettre la crosse, la croix pectorale et l'anneau pastoral, puis dans la salle du Chapitre elle a reçu les serments d'obéissance des moniales, avant de prendre possession des biens meubles et immeubles du couvent, devant notaires et témoins, provenant en grande partie de la dotation de Jean Gantelmi. La dernière abbesse s'est éteinte à Tarascon le 8 octobre 1812, la sacristie de Sainte-Marthe conserve encore aujourd'hui son portrait. Elle avait légué ses biens aux Hospices de la ville, qui les ont vendu en 1822. Parmi ces biens se trouvait le Mas de l'Hôpital, situé au pied de la Montagnette.

Le Grand Couvent a ainsi perduré jusqu'à sa suppression en 1790 où il fut vendu comme Bien National sous la Révolution et divisé en plusieurs parts acquises par divers acheteurs. Composé de deux cloîtres à galeries superposées et de vastes bâtiments conventuels, ce qu'il en est resté après la Révolution a également dû souffrir des bombardements d'août 1944. À présent il en subsiste encore son grand portail surmonté d'un fronton triangulaire sous lequel se trouve une frise composée de trophées et de têtes de taureaux, la grande abside de la chapelle abbatiale et trois absidioles.


Patrimages


Claude de Bectoz (1490–1547). Claude became famous as a writer and intellectual and corresponded with many learned people, as well as with Queen Marguerite of Navarre and King Francis I of France. After she became abbess of the Monastery Saint Honorat in Tarascon in 1542, Marguerite and Francis visited her there. Francis carried her letters around with him and would show them to ladies of his court.[12]

Monastère de la Visitation

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Monastère de la Visitation

Monastère de la Visitation XIX°. 1 boulevard Desanat. 43°48′30″N 4°39′27″E / 43.808263°N 4.657385°E / 43.808263; 4.657385 (Monastère de la Visitation)

Chapelle de la Visitation Sainte Marie

pays-arles Le Monastère de la "Visitation Sainte Marie" fut fondé en 1641 et approuvé par Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l'ordre de la Visitation, à l'instance de la ville qui souhaitait avec passion avoir un monastère de cet ordre.

Ce monastère existe toujours mais il ne reste plus rien des bâtiments du XVIIe siècle : ils ont été abandonnés pour des raisons d’insalubrité au XIXe siècle, et ensuite démolis pour permettre la construction de l’école des garçons, laquelle fut à son tour détruite par les bombardements de 1944. La communauté fut translatée en 1854 extra-muros aux abords de la ville, dans le quartier Jarnègues, où elle se trouve encore aujourd’hui.

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Chapelles

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Chapelle de Lansac

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Chapelle de Lansac

Aussi : Église Notre-Dame de l'Assomption (ex-église Saint Pierre)

Chapelle de Lansac à La Chevallière (IMH – 18-10-1971), d'origine romane XI°, remaniée au XVII° 43°45′59″N 4°40′10″E / 43.766284°N 4.669570°E / 43.766284; 4.669570 (Chapelle Notre-Dame-de-Lansac)

pays-arles Chapelle romane initialement placée sous le vocable de Saint-Pierre, elle passe au XII° sous celui de Notre-Dame-de-l’Assomption, en même temps qu’elle est rattachée au chapitre d’Arles. Le site de Lansac, minuscule hameau au sud de Tarascon, est habité à partir de l’époque romaine, époque à laquelle les habitants fuient Ernaginum (aujourd’hui Saint-Gabriel), lieu initial de leur installation, pillée par les Wisigoths.

Petit édifice en plan rectangulaire, voûté en berceau brisé et terminé par une abside en cul de four, épaulé par des contreforts latéraux. Un petit clocher-mur percé de deux baies en plein cintre prolonge en hauteur la façade.

Patrimages Chapelle Notre-Dame-de-Lansac, chapelle Notre-Dame de l'Assomption

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Chapelle Notre-Dame de Bonne Aventure

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Chapelle Notre-Dame de Bonne Aventure.
 
Chapelle Notre-Dame de Bonne Aventure.

Chapelle Notre-Dame de Bonne Aventure XV° de l'hôpital Saint-Nicolas (MH – 5-12-1984). 43°48′12″N 4°39′42″E / 43.803338°N 4.661694°E / 43.803338; 4.661694 (Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Aventure)

Aussi : Chapelle Notre-Dame de Bonaventure

  • Grandmaison, Jean-Marie (January 1995). "La Chapelle Notre Dame de Bonaventure". Bulletin des amis du vieux Tarascon (in French). 28: 6. ISSN 0998-6928. OCLC 474487332.

pays-arles En 1475, il est décidé de faire édifier une chapelle en avant de l’hôpital Saint-Nicolas, près de la porte Saint-Jean (anciennement porte de l’Oule). Le beau retable du beaucairois Léonard Vissert qui orne l’autel est installé en 1542.

Elle devient au XVI° le siège de la corporation des menuisiers et ’fustiers’ (charpentiers) : en atteste la statue - décapitée - qui se trouve au-dessus de la porte. Vendue en 1796 comme bien national, elle passe ensuite à l’abbé Julian, qui en fait don en 1828 à l’hôpital. Saint-Nicolas est en effet à cette époque transformé en hôpital mixte : in soigne dans la chapelle les patients souffrant de pathologies contagieuses. Il accueillera plus tard une maison de retraite aujourd’hui fermée.

La façade aujourd'hui visible depuis la rue présente un très beau portail - condamné - de style gothique flamboyant, style peu commun en Provence. L’ogive de la baie est surmontée d’un gâble ouvragé et encadrée par deux pinacles.

JCG Une délibération du 6 novembre 1475 décide de faire "édifier une chapelle rue de la Vigne, en avant de l'Hôpital Saint Nicolas près de la porte de l'Oule". Elle fut dédiée à la Vierge Immaculée. En 1542 l'autel fut décoré d'un retable de Léonard Vissert. Au XVIème siècle, elle fut le siège de la corporation des menuisiers et des fustiers ( charpentiers ). La statue (hélas décapitée) placée au dessus de la porte d'entrée vient nous le confirmer. La façade gothique en attente de classement aurait besoin d'être restaurée ... L'Hôtel-dieu Saint-Nicolas deviendra par la suite l'Hôpital Mixte au XIXème siècle puis de nos jours la Maison de Retraite.

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Chapelle de la Persévérance

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Chapelle de la Persévérance

Chapelle de la Persévérance. Origine XVII° : façade conservée 43°48′20″N 4°39′32″E / 43.805610°N 4.658765°E / 43.805610; 4.658765 (Chapelle de la Persévérance)

Chapelle Sainte Marie l'Égyptienne (dite de la Persévérance).

  • Renard, Louis (January 1990). "La Maison du Refuge". Bulletin des amis du vieux Tarascon (in French). 18: 31–34. ISSN 0998-6928. OCLC 474487332.

pays-arles La chapelle de la Persévérance est en fait ce qu'il reste d'une maison fondée en 1677 pour accueillir les "femmes ou filles de mauvaise vie". Confié aux bons soins des soeurs de Notre-Dame-du-Refuge, l'établissement est un échec moral et financier et il est contraint de fermer sur ordonnance royale. En 1803 [note: 1883 selon Louis Renard], la chapelle est affectée au catéchisme dit "de persévérance", c'est à dire l’enseignement plus poussé que suivent les enfants une fois accomplie leur première communion solennelle, dont elle prendra le nom. A l'heure actuelle, elle abrite des expositions d'art contemporain.

La façade est une expression de l'art baroque : le portail en cintre surbaissé est encadré par deux pilastres à chapiteaux ioniques agrémentés de guirlandes de fleurs et d'un entablement comprenant une architrave à trois fasces, une frise et un corniche sur modillons. Le décor est complété par une niche en plein cintre dépouillée de sa statue, dont le voûte en cul de four est décorée d’une coquille. Elle est flanquée de deux petits pilastres et volutes en bas-relief. Deux consoles supportent un fronton triangulaire brisé. Des vases viennent parachever l'ornementation, de part et d'autre de la niche.

Chapelle Sainte-Elisabeth

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Chapelle Sainte-Elisabeth 43°50′25″N 4°39′51″E / 43.840411°N 4.664043°E / 43.840411; 4.664043 (Chapelle Sainte-Elisabeth)

Aussi : Chapelle Sainte Élisabeth de l'Ilon, Chapelle-oratoire Ste Elizabeth du Mas d'Ilon

Mas de la Chapelle Sainte-Elisabeth. Route de Mézoargues.[9]

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Chapelle du Sacré-Cœur de l'École Sainte Marthe

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Chapelle du Sacré-Cœur de l'École Sainte Marthe.

Chapelle du Sacré-Cœur de l'École Sainte Marthe. Dans l'enceinte de l'École Sainte Marthe. 43°48′30″N 4°39′34″E / 43.808277°N 4.659498°E / 43.808277; 4.659498 (Chapelle du Sacré-Cœur de l'École Sainte Marthe‎)

Chapelle Saint Gabriel‎

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Chapelle Saint Gabriel
 
Chapelle Saint Gabriel

Chapelle Saint Gabriel‎ (fr). 12th-century Romanesque chapel southeast of the town. 43°46′00″N 4°41′42″E / 43.766581°N 4.695057°E / 43.766581; 4.695057 (Chapelle Saint Gabriel‎)

pays-arles La chapelle Saint-Gabriel, que sa façade et le cadre naturel qui l’abrite placent au rang des plus remarquables édifices romans de la région, faisait initialement partie du site d’Ernaginum, tout comme les tours qui s’élèvent un peu plus haut sur la colline. Elle est en effet édifiée sur le site d’établissement primitif de la ville de Tarascon. Cet état de fait est attesté par un cippe funéraire retrouvé dans la chapelle : celui-ci porte l'épitaphe d’un utriculaire. Un utriculaire était un homme assurant le transport des hommes ou des marchandises sur des cours d’eau à faible tirant-d’eau ou sur des marécages à l’aide d’un radeau de bois soutenu par des outres. Or, Ernaginum était située au carrefour de trois voies de communication majeures : La via Domitia qui longeait la Durance, la via Aurélia, en provenance d’Aix en Provence, et enfin un troisième qui reliait Avignon à Arles. Le franchissement des zones marécageuses qui entouraient le site rendait nécessaire la présence d’une communauté de navigateurs. L’agglomération subit le sac des Wisigoths en 480 : la ville est détruite et ses habitants contraints de se réfugier à Tarascon. Ernaginum ne disparaît pourtant pas : on élève, probablement aux alentours du VI° siècle, une forteresse destinée à surveiller le goulet entre le Rhône et la montagnette. Les tours qui subsistent en arrière de la chapelle en sont les vestiges. La construction de l’église est également le signe que le site est toujours occupé au Moyen-Age. La ville perdra sa raison d’être lors de l’assèchement des marais qui l’entouraient.

Aucun document ne permet la datation exacte de la construction de Saint-Gabriel : l’observation d’une parenté architecturale avec la galerie nord du cloître de Saint-Trophime d’Arles autorise cependant à la situer dans le courant du dernier quart du XII° siècle. La façade tire son originalité d’une réminiscence marquée de l’architecture antique, mêlée ici à une expression raffinée de l’art roman.

La façade principale comporte trois portails imbriqués : un profond arc en plein cintre bordé d’une frise d’oves abrite un second portail dont l’élévation est fortement inspirée de celle des temples antiques. Deux colonnes latérales - cannelées à l’origine si l’on en croit les tambours supérieurs de celle de gauche - à chapiteaux corinthiens supportent un entablement constitué d’une architrave à trois fasces et d'une corniche décorée d’un rang d’oves et de feuilles d’acanthe, et un haut fronton triangulaire. L’on peut admirer sur le tympan un bas relief représentant l’annonciation et la visitation. Le dernier portail, en plein cintre, qui vient se placer au centre du second, est ourlé lui aussi d’une frise d’oves. Deux fines colonnes surmontées de chapiteaux à feuilles d’acanthe flanquent l'ouverture. Le tympan semi-circulaire est travaillé en bas-relief : y figure à gauche l’épisode de Daniel dans la fosse aux lions. Daniel est l'un des quatre grands prophètes de l’ancien testament. Exilé à Babylone, il gagne les faveurs du roi Nabuchodonosor. Le royaume tombe aux mains de Darius le Mède qui, sur l’injonction de ses hauts fonctionnaires, jaloux du respect qu’il témoignait à Daniel, fait interdire le culte juif. Daniel refuse de renoncer à sa foi et Darius le fait jeter aux lions. Le prophète est miraculeusement épargné par ces derniers et se convertit. La partie droite du tympan est occupée par une représentation d’Adam & Eve autour du serpent. La partie supérieure de la façade est trouée d’un oculus qu’enserrent 4 frises aux motifs finement ouvragés. En saillie autour de cette rosace, sont représentés les quatre évangélistes. Le reste de l’édifice offre par sa sobriété un contraste saisissant avec la façade.

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Chapelles du château

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Grande chapelle
Chapelle haute
Château de Tarascon

Chapelles du château XV° 43°48′23″N 4°39′18″E / 43.806292°N 4.654878°E / 43.806292; 4.654878 (Chapelles du château)

Chapelle Saint-Nicolas

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Chapelle Saint-Nicolas XI° (ruines), englobée dans des habitations.

Aussi Chapelle Saint Nicolas des Ursulines.

Rez-de-chaussée de l'ancien couvent des religieuses Ursulines, Place Crémieux.

Chapelle de la Visitation Sainte Marie

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Dans le Couvent de la Visitation.

Chapelle Saint-Victor

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Chapelle Saint-Victor

43°50′30″N 4°40′48″E / 43.841601°N 4.680101°E / 43.841601; 4.680101 (Chapelle Saint-Victor)
Chapelle Saint-Victor romane XI/XII° (MH –-2-7-1973), mas de Barrême, route de Boulbon : abside en cul-de-four ; mutilée, nef crevée pour utilisation en grange

pays-arles Au "Pas de Bouquet" (quartier Saint-Victor), à la limite de Boulbon, était sise d’une ancienne "villa" gallo-romaine où l’on a retrouvé de nombreux débris antiques de poteries, mosaïques, urnes, trémies, statuettes… Saint Victor est sur le passage de l’antique chemin qui allait de Tarascon à Avignon en longeant l’ouest de la colline. La construction de cette chapelle romane remonte à la fin du IXe siècle. Le 1er acte officiel en faisant état, émanant du chapitre de Saint Agricol d’Avignon, date de 1155. La tradition veut que ce soit en cette chapelle qu’a été baptisée la mère de Saint François d’Assise.

Le vocable fait probablement référence à l’officier romain Victor qui, visitant des chrétiens en prison, fut arrêté en 290 à Marseille, martyrisé et décapité. C’est sur sa tombe que fut fondée la puissante abbaye Saint-Victor qui dominera la vie spirituelle de la région durant le haut Moyen-Age.

La chapelle est constituée d'une nef unique à deux travées s’ouvrant sur une abside semi-circulaire intérieurement et pentagonale à l’extérieur. Sa nef est couverte d’un berceau brisé. L’éclairage est dispensé par une étroite fenêtre percée dans la façade ouest et un oculus évasé ouvert dans le mur est au dessus de l’entrée de l’abside. Le portail de la façade ouest, aujourd’hui muré, est formé d’un linteau supporté par deux colonnettes. Ce linteau, formé de trois pierres, est surmonté d’un arc de décharge à claveaux encadrant un tympan lisse au dessus duquel se trouve, en saillie, un écu trop abîmé pour pouvoir le lire. La chapelle, couverte de lauses, est épaulée par d'importants contreforts exceptés au nord-ouest. Une petite annexe bâtie en moellons est accolée à son flanc sud.

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Churches

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Église Sainte-Marthe

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Église Sainte-Marthe

Église Sainte-Marthe de Tarascon 43°48′20″N 4°39′22″E / 43.805614°N 4.656084°E / 43.805614; 4.656084 (Église Sainte-Marthe)

Eglise Saint-Jacques

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Église Saint-Jacques

Eglise Saint-Jacques (fr). Built between 1740 and 1745 in Baroque style by Antoine Damour from Tarascon, following the plans of architect Jean-Baptiste Franque from Avignon. 43°48′18″N 4°39′38″E / 43.8051°N 4.66048°E / 43.8051; 4.66048 (Eglise Saint-Jacques)

Église Saint Jacques : paroisse jusqu'en 1951.

pays-arles L'édifice XVIII° est situé sur l'emplacement d'une chapelle médiévale placée sous le même vocable : cette dernière, menaçait ruine et était par ailleurs de dimensions trop exigües. En 1740, on confia donc la construction d'une nouvelle église au maître tarasconnais Antoine Damour, d'après des plans de l'architecte Jean-Baptiste Franque à qui l'on doit le système de voussure. La façade, de style classique, est réalisée en pierre de Beaucaire.

C'est le style baroque qui a été choisi pour l'ornementation de l'édifice. La façade à double volutes latéraux s'inspire dans sa composition du baroque italien : elle mêle les éléments empruntés à l'architecture antique - deux pilastres à chapiteaux ioniques encadrent le portail principal que surmonte un fronton triangulaire - et les motifs de décor raffinés, finement travaillés - des guirlandes de végétaux rythment le haut de la façade et soulignent les courbes de l'imposant oculus percé au dessus de la porte. La coupole qui coiffe la croisée du transept, de conception audacieuse, est un beau travail stéréotomique. Le baldaquin et les orgues XVIII° que renferme Saint-Jacques proviennent du couvent des ursulines.

Patrimages

Église Saint-Nicolas

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Autrefois Place Crémieux. (probablement identique a Chapelle Saint-Nicolas)

Oratoires

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  • Oratoire Saint-Michel,pays-arles route de Saint-Rémy ; sobre et classique (XIX° ) : cippe bas portant une haute niche plein cintre grillagée, fronton triangulaire ; pas de statue, ni inscription ; en bon état.43°48′02″N 4°40′25″E / 43.800423°N 4.673508°E / 43.800423; 4.673508 (Oratoire Saint-Michel)
  • Saint-Joseph pays-arles qui fait corps avec une clôture, à Château-Gaillard : bel édifice en pierres appareillées, socle bas, niche carrée à 2 pilastres, haut fronton triangulaire et croix en pierre ; pas de statue.
  • Oratoire-sans-nom construit en 1844,pays-arles route de Saint-Rémy, proche de celui de Saint-Michel : charmant édicule, assise basse, grande niche-temple encadrée de 2 colonnes, haut toit-fronton triangulaire ; jadis chapelle-reposoir pour la statue de Notre-Dame-du-Château au cours des pèlerinages.
  • Oratoire urbain Notre-Dame-du-Château.pays-arles. Rue Eugène-Pelletan : véritable petit monument, niche haute de 2 mètres avec belle grille en fer ouvragé ; un fort entablement à corniche coiffe l'ensemble. Pas de statue.
    • En levant les yeux, vous découvrirez ce magnifique oratoire urbain dédié à Notre Dame du Château.
    • Perché sur le coin d'une maison, cet oratoire était utilisé par les habitants et les voyageurs lorsque les églises étaient fermées. Il permettait donc de prier Dieu afin qu'il protège leurs maisons, récoltes, et qu’il agisse contre les maladies comme la peste ou le choléra.
    • La niche a une hauteur d'environ deux mètres, ce qui pousse à qualifier cet oratoire de véritable petit monument. La niche est protégée par une grille en fer ouvragé. Un entablement à corniche coiffe l’ensemble.
  • Oratoire du Mas de la Chapelle pays-arles, plus exactement chapelle Sainte-Élisabeth (IMH – 9-9-1975) , route de Mézoargues ; haut oratoire XVIII° inspiré de l’Antique, plaqué contre le chevet d’une minuscule chapelle domestique médiévale.
  • Oratoire de Jean Bremond pays-arles
    • L'oratoire servait de reposoir pour la statue de Notre-Dame du Château lors de son voyage annuel de Saint-Étienne du Grès à Tarascon.
    • L'édifice en pierres de taille comporte un soubassement de section carrée à pans coupés. L’entablement supporte, en retrait, une niche en cul de four, ornée d’une coquille et encadrée de pilastres à chapiteaux. Au dessus de la niche une inscription gravée indique : "ELEVE PAR JEAN BREMOND PROPRIETAIRE DE CETTE FERME. AN 1844" Le toit est à deux pentes sur fronton triangulaire.

Liste des édifices cultuels

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  •   Identified ;   Not seen ;   Unknown location

Liste des édifices cultuels de l'Unité Pastorale Sainte Marthe [10]

On dénombre 61 édifices religieux dont 50 sont visibles sur notre territoire, 22 affectés au culte catholique et 1 au culte protestant.

Paroisse Sainte Marthe de Tarascon
Affectés au culte
Désaffectés mais entièrement conservés
  •   Chapelle Saint Victor
  •   Chapelle Notre-Dame de Bonaventure
  •   Chapelle Sainte Élisabeth de l'Ilon
  •   Chapelle Royale du Château
  •   Oratoire Royal du Château
  •   Chapelle Saint Nicolas des Ursulines
Désaffectés et transformés
  •   Chapelle Saint Jean-Baptiste des Prêcheurs (Théâtre)
  •   Chapelle de la Très Sainte Trinité des Trinitaires (habitation)
  •   Chapelle Sainte Marthe-Saint Armand des Capucins (habitation)
  •   Chapelle Saint Laurent des Cordeliers (Musée d'art et d'Histoire)
  •   Chapelle des Cinq-Plaies du Christ des Pénitents Gris (Archives Municipales)
  •   Chapelle Saint Jean-Baptiste des Pénitents Noirs (Cinéma)
  •   Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance (garage, en partie détruite pour la construction de l'immeuble de la Cardère)
  •   Chapelle Saint Antoine Abbé, des Antonins (salle d'association)
  •   Abbatiale Royale Saint Honorat et Sainte Marie (habitation, en partie détruite après la Révolution)
  •   Chapelle des Saints Noms de Jésus et Marie (Souleïado)
  •   Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance de la Motte (ruinée) (43°49′36″N 4°42′09″E / 43.826775°N 4.702511°E / 43.826775; 4.702511 (Chapelle des Frères Mineurs de l'Observance de la Motte))
Chapelles détruites
  •   Chapelle des Clarisses puis de la Visitation puis des Ursulines (bombardement 1944) [ancienne ecole des garçons ?]
  •   Chapelle Sainte Anne la Royale des Augustins Déchaussés (bombardement 1944)
  •   Chapelle du Collège des Doctrinaires (démolie en 1934)
  •   Chapelle de Saint Nicolas de Myre de l'Hôpital Saint Nicolas (transformée en habitation)
  •   Chapelle de la Nativité de la Vierge Marie de la Charité (bombardement 1944 puis démolition complète)
  •   Chapelle des Pénitents Blancs des Prêcheurs (détruite à la Révolution)
  •   Chapelle Saint Michel (détruite au XIVe siècle)
  •   Chapelle Saint Lazare (détruite à la Révolution)
  •   Chapelle Saint Hervant (détruite en 1642) [voir Capucins]
  •   Chapelle Saint Clément (détruite en 1642) [voir Capucins]
Paroisse Notre-Dame de l'Assomption de Lansac (rattachée à Sainte Marthe de Tarascon)
Affectés au culte
  •   Église Notre-Dame de l'Assomption (ex-église Saint Pierre)
  •   Saint Gabriel
  •   Notre-Dame du Mont-Carmel du Petit-Castelet
Désaffectés
  •   Chapelle Saint Joseph du Grand Mas de Lansac
  •   Chapelle de la Commanderie de Malte (chapelle privée de la famille Body)
Paroisse Saint Étienne de Saint-Étienne-du-Grès
Affectés au culte
  •   Église Saint Étienne (ex-église Saint Vincent)
  •   Chapelle Notre-Dame du Château
  • Chapelle de la communauté protestante de Pomeyrol
  •   Chapelle Saint Lambert de Vence (ex-chapelle Saint Roman) de Mas-Blanc-des Alpilles
  • Chapelle du Château de Mas Blanc (privée)
Désaffectés
  • Église Saint Thomas de Laurade (habitation)
  • Chapelle du Château de Pomeyrol (Foyer du Soleil)
Détruite
  • Chapelle Notre-Dame de Bon Voyage.
Paroisse Saint Joseph de Boulbon
Affectés au culte
  • Église Saint Joseph
  • Chapelle Saint Marcellin
  • Chapelle Saint Julien
  • Oratoire du Sacré Coeur de la Maison Basse (privée)
Désaffectés
  • Notre-Dame de la Valette des Pénitents (habitation)
  • Église Sainte Anne (Salle communale)
  • Chapelle Saint Andéol (ruinée)
  • Chapelle Saint Christol (ruinée)
  • Chapelle du Château (ruinée)
Paroisse Saint Pierre-aux-Liens de Saint Pierre-de-Mézoargues
Affecté au culte
  • Église Saint Pierre-aux-Liens
Désaffecté
  •   Chapelle des Bénédictines de Saint Honorat au Château de Campredon (habitation)

References

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  1. ^ Chaussard, Pierre Jean-Baptiste (1806). Le Pausanias français: état des arts du dessin en France, à l'ouverture du XIXe siecle: Salon de 1806. Paris: F. Buisson. p. 47.
  2. ^ Gaehtgens, Thomas W.; Lugand, Jacques (1988). Joseph-Marie Vien, peintre du roi, 1716-1809. Arthena. pp. 17, 61, 136. ISBN 9782903239091.
  3. ^ Base Palissy: Tableau: Sainte Marthe recevant le Christ à Bethanie
  4. ^ Base Palissy: Tableau: La résurrection de Lazare
  5. ^ Base Palissy: Tableau: L'embarquement de sainte Marthe
  6. ^ Base Palissy: Tableau: L'arrivée de sainte Marthe en Provence
  7. ^ Base Palissy: Tableau: La prédication de sainte Marthe
  8. ^ Base Palissy: Tableau: L'agonie de sainte Marthe
  9. ^ Base Palissy: Tableau: Les funérailles de sainte Marthe
  10. ^ a b Fabre, Antonin (1842). La Jeunesse de Fléchier (in French). Paris: Didier et Cie libraires-éditeurs.
  11. ^ Grandmaison, Jean-Marie (1977). Tarascon en Provence: Cité du roi René. Presses de la Tarasque. ISBN 9782402270298.
  12. ^ Platts, John (1826). A New Universal Biography: Forming the First Volume of Series III. Sherwood, Gilbert and Piper. p. 301.
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